lundi 21 novembre 2011

In the Forest - Warsaw Village Band - Dublin 2006



C'est drôle mais de temps en temps, sans raison valable, je ressens un appel de la Pologne. C'est bizarre. Je viens de découvrir le Warsaw village band, groupe de six jeunes polonais qui remettent au goût du jour d'anciens instruments de musique. Je trouve cela très réussi...

lundi 7 novembre 2011

Beaubourg: le choc Kusama

Je viens de découvrir le monde de Yayoi Kusama, artiste japonaise exposée jusqu'en janvier à Beaubourg. Pas tout compris mais j'aime beaucoup. C'est une sorte de Dali à la mode nippone...


Yayoi Kusama, du 10 octobre 2011 au 9 janvier 2012 par centrepompidou

mardi 25 octobre 2011

MIOSSEC - Chanson Pour Les Amis (clip officiel)





Je suis cet artiste breton depuis de nombreuses années. Son univers est sombre, mélancolique, introspectif. Il faut avoir le moral en hausse pour écouter à longueur de journée du Miossec. Il me fait penser à Gérard Manset ou à Bertrand Cantat, autres sombres héros de la poésie et de la chanson française. Miossec le Brestois vient de sortir un nouvel album. Tous les morceaux se nomment chansons ..... Quant à son dernier clip, mis en scène avec Gustave Kervern, il est....simple et touchant.

jeudi 20 octobre 2011

La légèreté de Camille

Elle s'appelle Camille et son univers poétique est touchant, émouvant. Il paraît que sur scène, elle est étonnante, unique. J'ai très envie de la découvrir, et vous?

mardi 18 octobre 2011

Mes pensées vers Bangkok


J'ai vu de terribles images en provenance de Thaîlande. Des inondations ont eu lieu provoquant des décès et de nombreux dégâts. Nous y étions il y deux ans et mes pensées vont vers ce peuple attachant....

mardi 12 avril 2011

Vertigineux "Sommet des Dieux"


L'alpinisme, l'escalade...A priori, ces sujets n'évoquent rien, absolument rien, pour moi. Mais le manga (oui, je sais...encore!) signé Jiro Tanigochi(dessins) et Yumemakura Baku (oeuvre originale) m'a tenu en haleine pendant un mois. En cinq tomes (près de 1500 pages qui se dévorent sans problème), ce livre nous mène sur les sommets himalayens et dans les méandres de l'âme humaine. Pourquoi ces diables d'homme escaladent ces sommets du toit du monde? Que cherchent-ils? Que fuient-ils? Au-delà d'une BD, aux images époustouflantes, cet ouvrage traite de philosophie, d'amour, de quête. Oui, "le sommet des Dieux" donne le vertige. Et pas seulement parce que l'action se déroule, souvent, à plus de 8000 mètres d'altitude.

mardi 22 mars 2011

Digressions sur le Japon


Comme tant d'autres occidentaux, j'avais une vision assez étroite du Japon. Les livres d'Amélie Nothomb, mêmes s'ils sont bien pertinents, étaient pour beaucoup dans cette vision simpliste et réductrice. Depuis mes différents voyages en Asie, je vois évidemment les choses différemment... La lecture de mangas m'a également ouvert les yeux. La récente catastophe (séisme et tsunami) a remis ce pays au centre de l'attention mondiale... L'attitude des Nippons vis à vis de cette catastrophe peut surprendre mais on la comprend mieux lorsque l'on s'intéresse au bouddhisme et au shintoïsme. Selon le Larousse, " Dans le shintô, les dieux sont la personnification des forces naturelles : le Soleil (Amaterasu), la Tempête (Susanoo), la Lune (Tsukiyomi), etc. Les esprits des ancêtres sont également considérés comme des dieux (kami).". Les Japonais lient leur sort à celui de la nature et font part d'un étonnant fatalisme. Le Japon dispose également d'un Empereur, dont la parole est extrêmement rare...Aki-Hito est ainsi intervenu la semaine dernière. Son père, Hiro-Hito, avait tenu pour l'armistice de 1945 des propos qui situent bien la grandeur de l'âme japonaise: " Nous fiant à votre sincérité et à votre intégrité. Gardez-vous très rigoureusement de tout éclat d'émotion susceptible d'engendrer d'inutiles complications ; de toute querelle et lutte fratricides qui pourraient créer des désordres, vous entrainer hors du droit chemin et vous faire perdre la confiance du monde. Que la nation entière se perpétue comme une seule famille, de génération en génération, toujours ferme dans sa foi en la pérennité de son sol divin, gardant toujours présents à l'esprit le lourd fardeau de ses responsabilités et la pensée du long chemin qu'il lui reste à parcourir. Utilisez vos forces pour les consacrer à construire l'avenir. Cultivez les chemins de la droiture ; nourrissez la noblesse d'esprit ; et travaillez avec résolution, de façon à pouvoir rehausser la gloire immanente de l'État impérial et vous maintenir à la pointe du progrès dans le monde. »

NB: faute de voyage au Japon, la photo a été prise dans un temple à Ho-Chi-Minh ville (ex-Saïgon)....

lundi 7 mars 2011

De retour...


Quinze jours sans téléphone, ni internet. Juste la femme que j'aime et la découverte d'un pays: le Sri Lanka. Une fois de plus, je n'ai pas été déçu par ce pays de l'Asie. Les gens y sont incroyablement accueillants et souriants. Lorsque l'on voit un couple de blancs dans les coins reculés du pays, on klaxonne, on s'arrête et on vient vous remercier (!). Si, on vous remercie d'être venus malgré le tsunami (40 000 victimes en 2004) et la guerre civile entre les Tamouls et les Cingalais (qui s'est heureusement achevée en 2009). A Haputale, commune perdue dans la montagne, un homme m'a dit " Sri Lanka is your home" (considère le Sri Lanka comme ta maison). Je précise que l'homme en question n'avait rien à vendre....Ici, les singes déambulent dans les rues et l'on respecte tous les êtres vivants (vaches sacrées mais aussi varans, éléphants et autres paons qui foisonnent dans ce pays vert). Les champs de thé et les rizières sont inombrables et les villes rares. Le Bouddhisme, toujours présent, apporte encore sa dose de sérénité à ce peuple courtois et souriant. Ayubowan, Sri Lanka! Ayubowan est l'expression favorite dans cette île et veut dire " Puissiez vous vivre longtemps." Tout un art de vivre....

samedi 19 février 2011

Foenkinos, le coup de coeur


Je suis en train de lire " le potentiel érotique de ma femme" de David Foenkinos. Ce livre est un petit bijou de drôlerie et de finesse. L'univers de Foenkinos est très particulier, on y croise des champions cyclistes de seconde zone qui auraient gagné une course Ouarzazate-Casablanca, des personnages qui créent une agence de voyages pour mythomanes, des collectionneurs collectionnant des collections....C'est complètement improbable mais parfaitement réjouissant. Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer quelques phrases. " Hector se sentait évident comme une limousine à la sortie d'un aéroport" ou encore " C'était un bonheur de partout qui surgissait comme une armée napoléonienne en Prusse" et enfin:" Cela faisait une semaine qu'il était officiellement cocu. On avait le droit de fêter ce titre de gloire." C'est d'une grande drôlerie et d'une belle délicatesse ( titre de l'un de ses autres romans). Bon, sur ce, je vous laisse, nous partons pour quinze jours à l'est, oui, très à l'est. Retour le 6 mars.

mardi 8 février 2011

Un dictionnaire diabolique


Ambrose Bierce, vous connaissez? Moi, je n'en avais jamais entendu parler il y a un mois. C'est l'auteur du " Dictionnaire du diable" ( éditions Rivages). Comme tout dictionnaire, on peut y entrer n'importe quand et se contenter d'une définition. Cet ouvrage est un chef d'oeuvre d'humour noir et de cynisme. Un régal. Quelques exemples. "Homme: animal si éperdu dans la merveilleuse contemplation de ce qu'il pense qu'il est, qu'il néglige ce qu'il devait indubitablement être. Sa préoccupation manifeste réside dans l'extermination des autres animaux et de sa propre espèce." Mais c'est dans le domaine sentimental que Bierce livre sa pleine (dé)mesure. "Fiancée: jeune personne qui a une belle perspective de bonheur derrière elle." ou encore: "Mariage: état ou condition d'une communauté comportant un maître, une maîtresse et deux esclaves, l'ensemble ne faisant que deux personnes." C'est épatant, revigorant et d'une mauvaise foi évidente. Au fait, ce dictionnaire a été débuté en 1881 et a été achevé en 1911. Quant à son auteur méconnu, c'était un sacré olibrius. A 71 ans, il a rejoint l'armée de Pancho Villa....

lundi 31 janvier 2011

L'hommage mérité pour Art Spiegelman


Le dessinateur américain Art Spiegelman a reçu le 30 janvier le grand prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de son oeuvre. "Maus" , sa bande dessinée, est le seul ouvrage graphique à avoir obtenu le prix Pulitzer aux USA en 1992.Pour situer ce prix, il faut jeter un coup d'oeil à son palmares. On y trouve, entre autres, les noms d'Hemingway, Steinbeck, Styron ou encore Philippe Roth. "Maus " est une oeuvre magistrale qu'il faut redécouvrir. Pour ma part, je suis un chanceux, j'ai un exemplaire dédicacé par Art Spiegelman en personne...

vendredi 21 janvier 2011

Le vent de liberté de la Tunisie

Comme beaucoup de Français, j'ai suivi les évènements tunisiens avec beaucoup d'intérêt. Le vent de liberté qui souffle sur ce pays est magnifique. Les difficultés pointent mais l'enthousiasme de ce peuple fait plaisir et, j'espère, en viendra à bout. Ce matin sur France Inter, le journaliste Bernard Guetta a livré un magnifique texte:

"Tunis est une fête
Rien n’est plus beau, émouvant, bouleversant que la liberté, non pas la liberté dont on bénéficie et n’a même plus conscience mais celle qu’on vient de recouvrer, après 23 ans de dictature en l’occurrence. Tunis est une fête, inouïe, invraisemblable, un gigantesque forum permanent de la parole retrouvée dans lequel chacun interpelle l’autre – pince-moi, est-ce vrai ? – raconte son histoire, dit ses espoirs, quête l’approbation et parle, parle, parle à n’en plus finir.

Avenue Bourguiba, hier, le Bastille République de cette révolution, en plein centre ville, il y avait un gigantesque attroupement devant la vitrine d’une librairie. Les gens se poussaient du coude pour mieux voir. On ne pouvait pas approcher, que demander ce qui se passait et une dame m’a expliqué entre colère et joie : « la voix brisée d’émotion : « Ils exposent les livres interdits sous Ben Ali, ce voleur, cet assassin, ce cochon ». Les titres étaient en arabe d’un côté, en français de l’autre et tous parlaient de démocratie et de réforme de l’Islam et l’on regardait cela comme le plus précieux des biens, comme de l’eau dans le désert.

Soudain un brouhaha. La manif du jour vient d’enfoncer un barrage de police dans des hurlements d’allégresse où le mot de « dignité » revient sans cesse. La foule, classes moyennes et toutes générations confondues, marche vers la place Mohammed V, tourne à gauche et se dirige vers un immense immeuble de verre, le siège du RCD, le parti du président déchu. Au passage on envoie fleurs et baisers aux soldats juchés sur leurs chars. La Tunisie aime son armée qui n’a pas participé à la répression et mène la chasse aux miliciens de l’ancien régime qui jouent les casseurs dans l’absurde illusion que le désordre pourrait faire regretter Ben Ali. Les soldats sourient. Les policiers qui se sont laissé déborder sans réagir fument comme des pompiers et quêtent la fraternisation avec des manifestants qui les ignorent superbement et, devant le RCD, une négociation s’engage avec un colonel, parfaitement maître de lui.

Ou bien, disent les porte-parole des manifestants, vous faîtes enlever de la façade ces lettres d’or qui proclament Rassemblement constitutionnel démocrate ou bien nous forçons les grilles et ne répondons de rien ». Le colonel sort son portable, demande des consignes, raccroche et explique que non, qu’il faut de la patience, des étapes. Les rangs se serrent, la foule avance. Le face-à-face dure près de quatre heures et les militaires cèdent. Les lettres d’or tombent l’une après l’autre dans un bruyante chute saluée de cris de joie et lorsqu’une centaine de barbus se mettent ostensiblement en prières et la ponctuent d’Allah Akbar, Dieu est grand, personne ne se retourne, personne ne les voit même parce que la liberté est la liberté mais qu’ils n’intéressent rigoureusement personne.

Tunis est une fête, la plus belle des fêtes, mais l’opposition démocratique fait ses calculs. Si la saison touristique est perdue, si les entreprises étrangères paniquent, le chômage va exploser et, sous six mois, un an, la misère aura fait regretter la stabilité de la dictature et ouvert un boulevard aux islamistes. L’économie menace la liberté. D’immenses nuages pourraient bientôt assombrir cette allégresse. Alors pas d’hésitation pour vos vacances : c’est la Tunisie, solidarité oblige."
----------------------------------------------------------------------------

samedi 8 janvier 2011

L'Asie me poursuit...

Décidément, l'Asie est sans cesse dans mon environnement. Outre les mangas que la famille dévore depuis plusieurs mois, ce continent m'attire énormément. Nos séjours en Inde, Thaîlande et Vietnam nous ont apporté beaucoup de sérénité. Mon ami Pascal vient de me faire découvrir une artiste sud-coréenne; Youn Sun Nah. C'est une petite merveille à découvrir et déguster sans modération....

Youn Sun Nah - My Favorite Things from Criss Cross Jazz on Vimeo.

mardi 4 janvier 2011