Naître Rom, ce n'est pas un cadeau. Pourchassé depuis des centaines d'années, ce peuple vit toujours en marge. Difficulté supplémentaire, les Roms vivent pour la plupart dans des pays qui découvrent la démocratie après avoir vécu sous le joug de régimes communistes terrifiants (Roumanie,Bulgarie). Le documentaire, magnifique et éclairant, sublime et désespéré, diffusé sur Arte samedi soir reflète bien la vie au quotidien de ces gens rejetés de partout. Il ne s'agit pas d'en faire des martyrs. Les Roms reconnaissent aussi leurs torts. Tourné à Sliven, ce film raconte comment vivent 20 000 Roms du quartier "Nadejda" ( espoir en Bulgare, cela ne s'invente pas!). On y suit, tourné caméra à l'épaule, Angel qui oeuvre pour scolariser des enfants roms dans le centre de la ville plutôt que dans l'école, uniquement réservé aux tsiganes. Le parcours est long, sinueux, semé d'embuches comme le travail effectué par cette ONG. On y croise une petite Elena, seule enfant Rom perdue au milieu d'enfants bulgares, dans une école. voici la bande-annonce:
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