mercredi 28 juillet 2010
Comme un aviateur dans un ascenseur
"Oh, à toi qui veilles sur l’ombre de mes nuits,
je dédie cet air qui me vient d’un très beau matin
où j’ai laissé courir mon âme dans les blés.
Insouciant, irradié par la magie de l’été.
Cœur de pierre, ciel ouvert, adolescent amoureux d’une sorcière aux seins blancs
Loin des fureurs, loin des errances de l’ennui.
Comme un aviateur dans un ascenseur qui s’envole vers l’infini.
Aie du cœur, aie du cœur, baise la vie
Fais la jouir à en pâlir d’envie jusqu’à que ce que la mort la surprenne dans ton lit ; noyé de désir, hurlant de plaisir,
Prise entre jour et nuit.
Oh, à toi qui meurs de trop aimer la vie, je dédie cet air venu d’un éternel chagrin ou le destin m’a condamné à errer, incertain sur les chemins de l’oubli.
Laisse le temps, impatient, tuer ta douleur et dis toi qu’il n’est pas de plus grand malheur que de laisser mourir le rire dans ton cœur.
A ta dernière peur, comme un déserteur, donnes ta vie à mort.
Et dis toi qu'il n'est pas de plus grand maleheur que de laisser mourir le rire dans ton coeur."
Qui, après ces vers, peux dire que la chanson est un art mineur? Cette chanson est signée Jacques Higelin, album " No man's land" ( 1978). Je suis de ceux qui pensent qu'il faut dire aux gens qu'on les aime. Jacques Higelin fait partie de ceux-là, Jacques, merci pour tout!
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1 commentaire:
Bonjour,
J'adore ce texte, il est merveilleux... Pour moi, c'est une des chansons du siècle...
Bonne soirée
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