jeudi 24 septembre 2009

Un week-end de septembre 1985.

Un week-end de septembre 1985, j'avais quitté mon territoire natal pour rejoindre la capitale pour un week-end qui allait me marquer...à jamais. Le samedi soir, nous étions allés écouter Higelin à Bercy. C'était déjà magique, Mory Kanté, Youssou N'dour étaient là... Mais le dimanche après-midi, direction le Casino de Paris où nous avions assisté au concert du très grand Gainsbourg. Vingt-cinq années plus tard, j'ai toujours des frissons en écoutant "la Javanaise" qui concluait son spectacle. Serge, tu nous manques!


dimanche 20 septembre 2009

Escapade toulousaine

Vingt-quatre heures à Toulouse. Nous venons de passer 24 heures dans la ville rose. Belles impressions. La Garonne et le canal du midi encerclent le coeur de la ville. Les vélos ont pris le pouvoir, les voitures, piteuses car désormais malaimées, sont rejetées vers l'extérieur. L'atmosphère qui règne dans cette grande ville ( la troisième de France?), est apaisé, serein, hétérogène. Bien sûr rugby et Nougaro ne sont jamais bien loin. Mais pour moi Toulouse, ce sont aussi les Fabulous Troubadours, vous connaissez?

samedi 12 septembre 2009

Si la vie pouvait être comme ça...

Un peu de magie. Un peu de rêve. Vous n'aimeriez pas que l'on vous donne raison en permanence. Dans un de ses films, Woody Allen, je pense que c'était "Annie Hall" fait la queue pour aller voir le dernier Bergman. Un intello placé devant lui dans la file d'attente explique sa vision des films de Bergman genre "voilà ce qu'il a voulu dire" sur un ton particulièrement péremptoire. Woody Allen pouffe et à ce moment-là, Bergman arrive et tape sur l'épaule de l'intello-spectateur en lui disant " Vous n'avez rien compris à mon oeuvre, voilà ce que je voulais dire." Ah si la vie était comme ça.... La scène que je vous présente ci-dessous s'inscrit dans cette même vision des choses. Des anonymes, tristes et affairés, s'en vont prendre le train, quand dans le hall...

lundi 7 septembre 2009

A Jean Seberg

Il y a 30 ans, précisément le 8 septembre 1979, le corps sans vie de l'actrice Jean Seberg était retrouvé dans une voiture à Paris. Elle avait à peine 40 ans. Découverte lors d'un casting, elle avait 17 ans, par Otto Preminger, elle est ensuite devenue une égérie de la nouvelle vague avec évidemment "A bout de souffle" de Godard. J'ai récemment découvert que derrière le masque diaphane de cette actrice, on trouvait également une femme admirable. Ne supportant pas l'injustice. Elle s'est beaucoup engagée pour la lutte contre la discrimination raciale que subissaient les Noirs aux USA. Elle en a aussi payé le prix fort. Il est en effet établi que le FBI lui a ruiné sa carrière à cause de son engagement politique. Sa vie sera courte mais intense, à l'image de son mariage avec l'un de mes personnages préférés du XXème siècle: Romain Gary. Je vous conseille la lecture de la biographie romancée de Jean Seberg "Jean S." rédigée par Alain Absire , parue aux éditions Fayard (2004).

mercredi 2 septembre 2009

Cul-de-sac: un polar bien déjanté


Je suis en train de lire "Quitter le monde" , le dernier roman de Douglas Kennedy,paru chez Belfond. J'aime bien cet auteur et sa dernière livraison est à la hauteur de "Désarrois de Ned Allen" ou encore "la poursuite du bonheur", toujours chez Belfond. Mais mon livre préféré de Douglas Kennedy, c'est "Cul-de-sac", un polar bien barré, dépaysant au possible et paru en France en 1997. En gros, c'est l'histoire d'un journaliste américain qui veut faire le point dans sa vie. Sur un coup de tête, il gagne l'Australie. Loue un minibus Volskwagen. Le vendeur l'a prévenu " Surtout ne roulez pas la nuit dans le désert!" Ce que le journaliste va s'empresser de faire. La suite de l'aventure? Je vous la laisse découvrir mais ce n'est pas "Bienvenue chez les Chtis"...C'est plutôt "bienvenue chez les tarés". Un sacré polar en tout cas. Je suis d'ailleurs trés étonné qu'aucun cinéaste ne se soit manifesté pour l'adapter sur grand écran. On trouve ce livre en poche (Folio ou Série noire).